Attendre un enfant, c’est une aventure émotionnelle, personnelle… et professionnelle. Que vous soyez salariée, manager, référent santé ou dirigeant, cette période soulève souvent mille et une questions. Est-ce que je dois déclarer ma grossesse ? Mon poste peut-il être aménagé ? Puis-je être licenciée ? Rassurez-vous : vous n'êtes pas seul.e. Voici un véritable GPS de vos droits et devoirs pour que grossesse rime avec sérénité.
Non, aucune obligation formelle. Mais en informer votre employeur le plus tôt possible permet d’organiser les choses intelligemment : planning, missions, horaires… C’est aussi ce qui enclenche la protection légale contre le licenciement.
"Dès son 3ème mois, Sophie a informé son manager. Résultat ? Plus d’horaires tardifs et un emploi du temps adapté."
Parce que c’est votre meilleur allié pour un quotidien sécurisé. Le médecin du travail évalue les risques (produits chimiques, efforts physiques, bruit, travail de nuit…) et propose des adaptations : horaires réaménagés, pauses plus nombreuses, siège ergonomique, poste de jour… L’objectif est que votre travail n’est pas d’impact négatif sur votre santé et celle de votre enfant.
"Quand Isabelle a annoncé sa grossesse, son manager et Aipals ont co-construit un plan de prévention sur mesure."
La loi ne prévoit rien en ce sens, mais certaines conventions collectives oui. Et surtout, rien n’empêche un accord avec l’employeur. Pour le savoir, un simulateur est disponible sur le site du service public : service-public.fr
Ce simulateur permet de retrouver votre convention collective à l’aide du nom ou du numéro SIRET de votre entreprise.
Non, pas sans votre accord ! Sur demande ou sur avis du médecin du travail, vous pouvez être affectée à un poste de jour (article L. 1225-9 du code du travail).
Rassurez-vous : vous êtes protégée. Pendant toute la grossesse, le congé maternité et les 10 semaines qui suivent, le licenciement est interdit (sauf faute grave non liée à la grossesse).
Un certificat médical est à transmettre à votre employeur avant le début du congé maternité. Ce congé commence 6 semaines avant la date présumée de l’accouchement et se prolonge 10 semaines après. C’est aussi le moment d’anticiper les aménagements de poste.
Oui. Ces absences sont autorisées et justifiées, sans perte de salaire. Mieux : le co-parent a aussi le droit d’accompagner la salariée enceinte sans que cela impacte sa rémunération.
Demandez ! Le médecin du travail peut préconiser, en fonction de votre état de santé, un fauteuil ergonomique, un repose-pieds, des pauses supplémentaires, ou un poste assis-debout. Nos équipes Aipals (ergonomes, conseilleurs en prévention…) peuvent aussi intervenir pour améliorer votre confort."Émilie souffrait de douleurs lombaires. Avec notre ergonome, son siège a été remplacé, et un repose-pieds ajouté. Finies les douleurs !"
Soyez à l’écoute. Organisez un entretien confidentiel pour comprendre ses besoins. Anticipez les ajustements. Et surtout, prenez contact avec le médecin du travail. Préparez aussi son retour, avec la visite de reprise obligatoire.
"Le gérant d’une boutique a recruté un CDD pour remplacer une salariée en congé. Avec Aipals, il a planifié une passation fluide et efficace."
Il a aussi des droits :
La grossesse transforme le quotidien, mais avec les bons réflexes, elle peut se vivre sereinement en entreprise. Aipals est là pour vous guider, vous épauler, vous protéger. Ensemble, faisons de cette période une parenthèse de bienveillance et d’organisation réussie.
"Parce qu’une grossesse bien accompagnée est une grossesse sereine, comptez sur nous."
Besoin de conseils personnalisés ou d’un appui pour adapter un poste ?
Nos équipes sont là. Parlons-en.